ALF-DQ politique international
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

ALF-DQ politique international

la vrai démocratie
 
PortailPortail  GalerieGalerie  AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% sur le Lot de 2 écrans PC GIGABYTE 27″ LED M27Q
429 € 539 €
Voir le deal

 

 (g)Amérindiens au Québec

Aller en bas 
AuteurMessage
alf
Modérateur
Modérateur
alf


Masculin Nombre de messages : 39
Age : 56
Localiter : Dans le fond du bois
emploie : Constructeur
loisir : construire
Date d'inscription : 03/04/2006

(g)Amérindiens au Québec Empty
MessageSujet: (g)Amérindiens au Québec   (g)Amérindiens au Québec Icon_minitimeJeu 29 Juil 2010, 8:01 pm

Il y a 11 nations autochtones au Québec, ou premiers peuples, dont 10 nations amérindiennes (la 11e nation étant formée des Inuit du Nunavik, dans le Nord-du-Québec).

Elles sont politiquement représentées par et regroupées dans l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL). Le chef en est Ghislain Picard.

Ces 10 nations amérindiennes appartiennent à 2 familles linguistiques, les algonquiens (ou algiques) et les iroquoiens, qui dominaient un vaste pan de l'Amérique du Nord-Est à l'arrivée des Européens.

La famille iroquoienne tire sont nom des Iroquois. Au Québec, elle est représentée par les Mohawks, dans la région de Montréal, et les Hurons, dans la région de Québec.

La famille algonquienne est représentée au Québec par: les Montagnais et Naskapis (tous deux innus, appellation qui s'impose de plus en plus) dans le grand nord oriental, c'est-à-dire la Côte-Nord, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et le Grand Nord qui jouxte ces deux régions, vers Schefferville et jusque dans le Labrador terre-neuvien.

Dans le Grand Nord occidental (régions de la Baie James et de la Baie d'Hudson): les Cris, nation désormais puissante et fortunée depuis des ententes marquantes avec Hydro-Québec et le gouvernement québécois, soit la Convention sur la Baie James et le Grand nord québécois (1975) et la Paix des Braves (2002).

Au sud des Cris, les Algonquins habitent l'Abitibi, le Témiscamingue et l'Outaouais (Maniwaki). Sans bénéfices comparables aux Cris, ils vivent plus chichement dans des réserves trop exiguës.

À l'est des Algonquins, en Haute-Mauricie, se sont installés les Attikameks, repoussés des États-Unis. Leurs conditions sont plus difficiles encore.

Au Sud du Saint-Laurent, réfugiés à l'époque de la Nouvelle-France de l'actuelle Nouvelle-Angleterre, vivent les Abénaquis du Québec (Odanak, Wolinak), fortement intégrés à la culture québécoise.

Dans le Bas-du-Fleuve, vivent les Malécites (Cacouna, etc.), eux aussi réfugiés de zones anglaises de Nouvelle-Angleterre et d'Acadie, à la même époque que les Abénaquis.

Enfin, en Gaspésie, vivent des Micmacs du Québec (Gaspé, Restigouche, etc.) ; cette nation est fortement représentée dans les provinces maritimes du Canada et pratique la pêche commerciale.

Iroquois et Mohawks

Le peuple iroquois est en fait une Confédération de nations de langue iroquoienne, d'abord 5 puis 6 nations. Leur assise territoriale est et fut le nord de l'État de New York actuel, au sud du Lac Ontario, comprenant la région dite des "Finger Lakes".

Au Québec, c'est la nation la plus orientale et longtemps la plus puissante qui est présente : les Mohawks. En Nouvelle-France, on les appelait Agniers. Mais comme les Iroquois sont en majorité états-uniens et anglophones, l'adaptation anglaise de leur nom s'est depuis longtemps imposée.

Il y a approximativement 10 000 Mohawks au Québec, très anglophones et très métissés avec la population québécoise, néanmoins avec une identité très affirmée. Ils sont répartis en 3 villages, dont 2 sont des réserves fédérales proprement dites ; tous 3 sont aux alentours de Montréal. Kanesatake, Kanawake, et Akwesasne, à la jonction des frontières de l'Ontario, de l'État de New York et du Québec (et qui est par conséquent un aimant à contrebandiers).

La présence d'Iroquois au Québec relève d'une histoire complexe.

Quand Champlain scelle une alliance amérindienne et permet aux Français de prendre pied en Nouvelle-France, au début du XVIIe, il rejoint une alliance de plusieurs nations, algonquienne et huronne, dont l'ennemi principal est l'Iroquoisie.

Les Iroquois furent donc ennemis des Français jusqu'à la Grande Paix de Montréal en 1701.

Au XVIIIe siècle, et même dès la fin du XVIIe siècle, les missions jésuites ont réussi à obtenir un nombre suffisant de convertis pour fonder des villages iroquois catholiques.

Aujourd'hui, ces 3 centres mohawks du Québec en sont les héritiers directs. Nonobstant cette conversion, leur isolement voulu par les jésuites pour les préserver de la corruption urbaine, les aura peut-être aidés à maintenir des liens forts avec l'Iroquoisie, qui sont aujourd'hui déterminants. Les Mohawks du Québec se sont ainsi fréquemment employés dans la construction en hauteur (gratte-ciels, ponts), non seulement au Québec, mais principalement à New York. D'autres, nombreux, se sont enrôlés dans l'armée américaine à l'occasion de plusieurs guerres, dont celle du Viet-nam.

Hurons ou Wendat

Grands alliés des Français à la naissance de la Nouvelle-France, les Hurons formaient une Confédération puissante sur les bords du Lac Huron, dans l'actuel Ontario. Cette nation agricole et sédentaire exerçait un rôle de pivot et d'intermédiaire commercial entre Français, établis dans la vallée laurentienne, et les nations de l'intérieur (région des Grands Lacs etc.), généralement algonquiennes et de chasseurs-cueilleurs, qui échangeaient leurs peaux en retour de produits agricoles et d'articles français.

Cependant, les Iroquois, notamment pourvus en armes à feu par les Hollandais, parvinrent à pratiquement anéantir les Hurons et les nations iroquoiennes voisines dans les années 1640-1650.

Les restes de la nation huronne se réfugièrent alors dans la région de Québec, près de leurs alliés français, à l'Ancienne Lorette puis à Lorette, dite aussi Wendake.

Grâce à la proximité urbaine et à la vigueur du tourisme dans la région de la capitale nationale du Québec, la bourgade de Wendake est relativement prospère. Elle se distingue par une Caisse populaire autochtone. (Les institutions financières autochtones sont rares au Québec et au Canada, du fait des complications reliées à la loi fédérale sur le statut d'indien ; notamment, les Amérindiens des réserves ne peuvent hypothéquer leur maison).
Revenir en haut Aller en bas
https://alf-dq.kanak.fr
 
(g)Amérindiens au Québec
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ALF-DQ politique international :: éducation :: Histoire du Québec-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser